L’astrologie traditionnelle n’utilise pas les astéroïdes.
Il s’agit d’une pratique récente qui a émergé vers la fin du XXe siècle grâce à la publication d’éphémérides.
A ce jour, on compte plus de 90 000 astéroïdes « baptisés » et plus encore qui sont découverts et attendent un nom. Ils représentent un domaine d’étude entièrement nouveau pour la discipline astrologique.
Afin de comprendre leur interprétation nous pouvons tenter l’utilisation ponctuelle de quelques astéroïdes bien précis : Chiron et les 4 Déesses Cérès Pallas Junon Vesta. Pour ces derniers, on dispose d’environ 15-20 ans de recul durant lesquels des recherches et des publications ont eu lieu, plutôt dans les pays anglosaxons.
Étymologiquement le nom « astéroïde » vient du grec « aster », étoile et de « eidos », aspect.
C’est en 1801 que fut découvert le premier astéroïde : Cérès. Cette découverte fut suivie rapidement de trois autres astéroïdes nommés respectivement : Pallas, Vesta puis Junon.
Environ 40 ans plus tard d’autres furent découverts : Astrée et Hébé sont les premiers de cette série de découvertes qui continue encore aujourd’hui.
Ces 4 premiers astéroïdes ont les caractéristiques astronomiques suivantes :
– Cérès mesure 933 km de diamètre
– Pallas mesure 600 km de diamètre
– Junon mesure 250 km de diamètre
– Vesta mesure 540 km de diamètre
Ce sont les 4 plus gros astéroïdes. Ils mettent en moyenne 4 ans ½ pour accomplir le tour du Zodiaque.
La ceinture…
95 % de ces astéroïdes sont regroupés en une sorte de « ceinture ».
Lorsqu’on parle de ceinture dans le système solaire, le premier mot qui nous vient à l’esprit c’est : Kuiper. Ceinture dans laquelle nous pourrons observer le transit de Chiron.
Il existe pourtant une autre ceinture, un vaste anneau constitué d’astéroïdes (et non de comètes), situé entre Mars et Jupiter. Aussi, on surnomme parfois cette ceinture de trans-martienne…
La ceinture d’astéroïdes n’a pas été découverte en tant que telle, disons plus simplement qu’on cherchait autre chose à sa place…
C’est en 1596 que Kepler soulève le premier une hypothèse dans Mysterium Cosmographicum, en disant : « entre Jupiter et Mars, il y a une planète interposée. »
Deux siècles plus tard, en 1778, une formule mathématique définissant la distance entre les planètes et le soleil est établie en tant que loi : la loi Titius-Bode. Elle montre elle aussi la présence d’une planète entre Mars et Jupiter, ce qui fait avancer les recherches des astronomes. La recherche s’intensifie trois ans plus tard grâce à l’engouement suscité par la découverte d’Uranus. Des astronomes se réunissent en Allemagne au sein d’un groupe dit de la « police du ciel » (dont le but était la recherche de la planète manquante) et c’est le 1er Janvier 1801 que le père Giuseppe Piazzi de Palerme découvre quelque chose dans la constellation du Taureau, pensant d’abord à une comète.
Loin de se douter de l’existence d’un anneau là où ils pensaient trouver une planète, les astronomes furent alors surpris de découvrir, dans les années qui suivirent, quatre autres astéroïdes sur la même orbite, nommés Pallas (1802), Junon (1804), Vesta (1807), Astrée (1845)… ainsi que des milliers d’autres, découverts au fil des siècles. Il est donc admis depuis longtemps qu’une ceinture d’astéroïdes sépare les planètes telluriques des planètes gazeuses.
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